22 mai 2013
Trois rendez-vous "Plus loin que l'horizon" au festival Trace de poète 2013
TROIS MOMENTS à partager avec le Scriptorium
dans le cadre du Festival "Trace de poète" dans le Vaucluse (84) :
Le jeudi 30 mai 2013 à 18h30 à la galerie 22 à Coustellet :
Lecture à deux voix « Un peu plus d’air que d’habitude », création de Dominique Sorrente, accompagné par la comédienne Isabelle Provendier.
Le samedi 1er juin 2013 de 10h00 à 13h00 à la médiathèque de Cabrières d’Avignon :
Atelier d’écriture créative « Vos divines comédies, Enfer/Purgatoire/Paradis » animé par Lysey et Dominique Sorrente.
Le dimanche 2 juin 2013 de 9h30 à 12h30 à Cabrières d’Avignon :
Marche poétique « Vos divines comédies » avec la participation de l’association « Pierre Sèche en Vaucluse ».
« Il y a un peu plus d’air que d’habitude
à respirer
dans le paysage de ce jour-là »
00:02 Publié dans Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)
20 mai 2013
Au pas de l'être ~ Leonor Gnos
A quoi bon la peine de ne jamais arriver
nous avons des ailes à nous
et une aiguille dans les mains
~
La nature autour du Mistral
se courbe telle qu’une poule
devant un coq en colère
~
Ma cervelle ridée
transcription des vers perdus
~
Ce qui nous sauve est souvent un hasard
les mots arrivent plus tard
~
La nuit mes morts créent des traces de lueur
comme s’ils étaient avec moi
en pleine vie à tout jamais
~
Un souhait sans nom touche le temps
nous avons ignoré ce qui pourrait
rayonner en nous
~
Dans l’univers la plus petite étincelle
fait jaillir une ombre immense
~
Toutes les étoiles dans le ciel
pour rêver à l’infini
15:22 Publié dans Anthologie Poètes de la Coïncidence | Lien permanent | Commentaires (0)
Jean-François Picq
Je t'aime pour ce corps vivant à la naissance des baisers
pour ton odeur de grand large aux premières fleurs du matin
Je t'aime parce que je suis fou et que je n'ai pas encore appris à casser mes rêves
et conduire l'effondrement de mes certitudes blanches
Je t'aime parce que je vis dans la cathédrale inversée de ton ombre
assis sur les berges qui descendent le fleuve à petits pas
jouant avec la lumière entrelacée de tes arcs-boutants
Je t'aime pour ne pas mourir
du poids des ans aux entrailles de la tête
de la découverte chaque jour renouvelée de nouveaux fronts de bataille sur ma peau
Je t'aime pour le quadrille des routes
à parcourir encore ensemble sur la veine inflexible du temps
Je t'aime parce que ne plus dire « je t'aime »
serait prendre racine dans l'arbre de la mer .
15:22 Publié dans Anthologie Poètes de la Coïncidence | Lien permanent | Commentaires (0)