A quoi bon la peine de ne jamais arriver
nous avons des ailes à nous
et une aiguille dans les mains
~
La nature autour du Mistral
se courbe telle qu’une poule
devant un coq en colère
~
Ma cervelle ridée
transcription des vers perdus
~
Ce qui nous sauve est souvent un hasard
les mots arrivent plus tard
~
La nuit mes morts créent des traces de lueur
comme s’ils étaient avec moi
en pleine vie à tout jamais
~
Un souhait sans nom touche le temps
nous avons ignoré ce qui pourrait
rayonner en nous
~
Dans l’univers la plus petite étincelle
fait jaillir une ombre immense
~
Toutes les étoiles dans le ciel
pour rêver à l’infini