UA-156555446-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lecture à deux voix : un peu plus d'air que d'habitude

 

                                le Scriptorium présente

 

                  

D Sorrente et Isabelle Provendier.jpg

 

 

 

                      UN PEU PLUS D’AIR QUE D’HABITUDE

 

 

 

                                         LECTURE POÉTIQUE de DOMINIQUE SORRENTE

 

                                                 accompagné par ISABELLE PROVENDIER

 

 

 

                               jeudi 30 mai, 18h30

                         Galerie 22,Coustellet (84)

 

 

 

                                participation libre

 

Durée : 50 minutes

 

 

   Depuis C’est bien ici la terre, paru chez MLD en 2012, Dominique Sorrente  a choisi de repartir en chemin, d’une proposition à l’autre, fidèle à son penchant de se laisser surprendre, et nous avec. C’est ainsi qu’il revient nous faire signe, riche de nouvelles expériences du côté de la poésie parlée, avec des textes pour la voix haute où les formes brèves alternent avec des évocations imaginaires, où la méditation sur le « bol  vide » se frotte aux balises d’une tournée en belgitude, dans une suite résolument inclassable On parcourt ici un paysage bigarré, déroutant, peuplé de mots graves ou facétieux, colères et tendresses,  accords de chansons et improvisations sonores (guimbarde, halilitar, harmonica, guitare) , avec sautes d’humeurs comme il se doit. Où les changements de rythme et la variété des regards sont la règle pour ôter la rouille sur tous nos conformismes. C’est une suite, comme une traversée « glissement de péniche dans la chair inconnue du fleuve » qui nous est offerte ici, dans un jeu à double voix où Dominique Sorrente et la comédienne Isabelle Provendier nous entrainent en complicité à la juste mesure du plaisir des mots en échappée de vivre.

 

   Une façon de défier nos quotidiens assoupis. Sans oublier le sourire, au coin des phrases, poil à gratter ou antichambre à l’émerveillement

 

 

Place du marché,

 

il fait un matin de clefs à bonheur

 

pour réapprendre à croquer pleine bouche,

 

à respirer naseaux en alerte.                       


                          DS

 

 

 

   DOMINIQUE SORRENTE est l’auteur d’une vingtaine de livres publiés notamment chez Cheyne et MLD. Il revendique une humeur polygraphe qui, tour à tour, le fait devenir parolier, auteur de micro-fictions, chroniqueur, improvisateur musicien, mais, avant tout, poète. Ancré à Marseille, il y tient son journal de bord, à travers les années, qui fait la part belle à une parole de vivant, tour à tour fantasque et sensible, joueuse et lyrique. Son anthologie personnelle Pays sous les continents, un itinéraire poétique 1978-2008 paru chez MLD a reçu le Prix Georges Perros.  En 1999, il fonde le Scriptorium (www.scriptorium-marseille.fr) qui propose des formes originales de poésie partagée (caravane, transcontinentale, jumelages, poésie chorus).

 

 

 

                                  Photo D Sorrente harmonica.jpg

 

 

    ISABELLE PROVENDIER est comédienne et metteur en scène. Après avoir travaillé avec Antoine Campo, Simon Abkarian, Jean-François Matignon, Thierry Alcaraz, en tant que comédienne, elle crée IP&CO et se lance dans la mise en scène et la création de formes proches de la performance. En 2012, dans le cadre de Trace de poète, elle a prêté sa voix à la lecture en duo de C’est bien ici la terre de Dominique Sorrente et réalisé une performance  « Le chocolat…un sens est né » avec l’artisan chocolatier-nougatier Florian Courreau, à l’Isle sur Sorgue.

 

 2013-05-11 21.34.30.jpg

 

 

 

   

 

 

 

 

Ce jour-là,

tu peux laisser buter le rêve

 sur la vague,

 

 

donner aux insectes des allures de taureaux,

 


ôter aux dieux leurs carapaces

 

pour les laisser marcher nus

 

jusqu’aux fontaines,

 

 

 il y a un peu plus d’air que d’habitude

 

à respirer

 

dans le paysage

 

de ce jour-là

 

 

 

et tu te surprends à souffler trois fois

 

sur ta propre vie

 

pour qu’elle lève

 

plein vent

 

comme fable heureuse.

 

 

 

Désir miroir  au front du laurier

 

est le blason de ce jour-là

 

pour l’année spirale qui s’ouvre.                        

 

 

                                               D.S.

 

 


Pour toute information, écrire à : poesiescriptorium13@gmail.com

ou contacter Le Scriptorium au 06 61 40 46 38

Les commentaires sont fermés.