UA-156555446-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Art et littérature en Phocéanie

  • LA REVUE DES ARCHERS 38ème salve en poésie...

    Archers 38.JPG

    couverture du numéro 38 de la revue des Archers (peinture Richard Martin)

     

      Bonne nouvelle: le numéro 38 de la revue des Archers est à présent sorti des presses! De quoi se réjouir et marquer...le début d'une vraie récréation...nerveuse, combattive, pleine de surprises. Et des rafales d'émotions.

      L'édito d'Henri Frédéric Blanc donne le ton avec verve et humour qui n'exclut pas le goût de ferrailler.  "Depuis vingt ans, la Revue des Archers résiste à la normalisation des lettres. Elle évolue sous les radars de la police de la pensée, une furtivité garante de la liberté"...

     

      Le sommaire de la revue ( autre excès du genre) se retrouve en page ...19. Et il mérite l'attention. On y trouve, selon la loi joyeuse de la revue des textes d'auteurs dits confirmés avec des voix résolument nouvelles qui trouvent ici leur premier terrain de compagnonnage. Des textes d'auteurs disparus aussi et des écrits d'auteurs...à naître.

      Symbole de ce numéro, la couverture ( et la quatrième) où l'on trouve un portrait réalisé par le comédien et directeur du théâtre Toursky, Richard Martin, lui-même, peint à l'âge de tous les possibles. "Au carnaval de la vie" (Emmanuelle Sarrouy), tout peut advenir, semble dire ce numéro. De la fréquentation de l'abîme (Coline Marescaux), à l'évocation de la flamboyance intérieure du Caravage (Thérèse Dufresne), de l'épreuve du Hors-sol scolaire (Isaline Dutru) à la rencontre du Poisson d'avril (Dominique Sorrente). En proses autant qu'en poèmes - et ici les distinctions n'ont guère de sens - les propos sont toniques et sensibles.  S'il y a une "course effarante à l'inanité" (Jean-Pierre Cramoisan), la revue a trouvé entre autres parades le "Banzaïoli!" (Henri-Frédéric Blanc). Mais sans jamais taire ce qui donne à tous ces textes une authenticité réelle. Témoin le "Mémorial pour nos cent mille morts" de Marc Ross.

      "Seule la folie donne de l'éternité aux mots" a écrit superbement François Baldo, disparu en 2017. Et son "Carnet de bord vers l'infini" nous emmène loin. Et ici, maintenant, où la vie se prolonge Par l'ombre d'une fenêtre (Marjolaine Heeg).

      Il y a un parfum de métaphysique par la bande dans ce numéro 38 de la revue des Archers qui ne se lit pas d'une seule traite mais texte après texte. En dégustation rare. 

      La revue des Archers a plus de vingt ans maintenant. Et elle poursuit sa route, notamment avec le soutien de l'association des Amis de Richard Martin. Mais comme toute revue littéraire, elle a besoin de lecteurs. Le numéro coûte 15 euros. Et on peut s'abonner pour 25 euros (France), 30 euros (Étranger). Le règlement est à faire à l'ordre des éditions Titanic-Toursky, 16 passage Léo Ferré, 13003 Marseille.

    Pour tout contact: revuedesarchers@gmail.com ou editionstitanictoursky@gmail.com

    IMG_3881 4 ème de couv ARCHERS 38.JPG

    quatrième de couverture -peinture Richard Martin

      La revue sera présente au festival du livre de Mouans-Sartoux (2-3 octobre), puis lors du vernissage de Marjolaine Heeg au théâtre Toursky, le 5 octobre, à 18h. On la retrouvera au Marché de la poésie de Paris du 21 au 24 octobre.

      À Marseille, à la librairie-galerie Jeanne Laffitte - Les Arcenaulx, le Scriptorium organise un temps de rencontre "Une revue, un auteur" le samedi 13 novembre à 18h. Première partie: la revue des Archers, deuxième partie:  Michèle Dujardin.

    Autant d'occasions de découvrir et de partager. 

    "Rue des Treize escaliers

    une vie ça passe vite..."

    dit la mélodie d'un poème de Francis Kaigre.

    Ça passe si vite qu'il faut sans attendre  saluer la revue des Archers, la faire connaître et reconnaître.

     

                                                       Anne Lofoten

    Sommaire Archers 38.JPG

    Sommaire du numéro 38 de la revue des Archers

    IMG_3880 Photo Carole Laura Ecuer.JPG

    Photo de Carole Laura Ecuer (incluse dans le numéro 38 de la revue des Archers)

     

     

     

     

     

     

  • QUAND LE PEINTRE GILLES BOURGEADE ET LE POÈTE DOMINIQUE SORRENTE OUVRENT LEUR CARNET À DOUBLE VUE

     

                                     CARNET À DOUBLE VUE

    CARNET A DOUBLE VUE.jpeg

     

    Tellement aveuglante, la vérité solaire

    derrière le rideau des branches

    et toi qui cours, qui cours à sa rencontre.

                                                   D.S.

     

    Il y a des fenêtres, même en temps de cantonnement!

    En témoigne ce Carnet à double vue réalisé par le plasticien Gilles Bourgeade et le poète Dominique Sorrente.

    Ce sont 12 instants-poèmes. Des gestes cueillis dans le paysage par les deux artistes.  Un dénominateur commun, la région de la Creuse découverte pour l'un, familière pour l'autre.

    Le travail qui se fait alors est une mise en écho, une série d'exercices de résonance...

     

    À découvrir: Carnet à double vue

     

    Au croisement de ces deux voies, celle du plasticien, Gilles Bourgeade et celle du poète Dominique Sorrente, chacun découvrira son plaisir. Qui est aussi un art de saisir et de se dessaisir.

     Il est à espérer que cet ouvrage numérique puisse se prolonger d'une édition de cartes-poèmes à envoyer, lorsque l'heureux temps des envois postaux aura repris.

     

                                      Anne J.Lofoten

     

     

     

     

     

  • Autant en emporte...Écho en Vanités Joyeuses peinture Daniel Vincent/texte Dominique Sorrente

     

    fa4278_276a98fb67be43a5b49b52418c33e612.jpg_srb_p_600_557_75_22_0.50_1.20_0.jpg

     

    Cest pays, et pas même pays, car plus de ligne, plus de jointures,

    On ne s’espace plus, sans limites on avance,

    Un jour l’histoire d’aimer part dans la brume

    Parmi les soliloques et les étreintes, ouate en costume,

    L’histoire d’aimer se met à pencher dans le vent,

    Pantalon sans bretelles, récit qui ne tient plus

    À la lisière, et que te reste-t-il, à la fin, dans la nuit échappée,

    Quelle saison débordante à nommer ?

    Tu penches comme ballon qui prend son quart de vent

    Pour les autres pays déjà,

    Tu sens bien qu’autant en emporte

    Le vent qui jamais n’est pays.

     

                         Peinture Daniel Vincent/ texte Dominique Sorrente

     

    "Autant en emporte" est l'une des quarante peintures en acrylique sur toile réalisées par Daniel Vincent sous le titre générique de Vanités Joyeuses.

    Ces exercices sont nés à la faveur de la fureur quotidienne de petites annonces déposées dans la boîte aux lettres qui provoquèrent chez le Maître du Brûlat une salutaire réaction créatrice.

     Liquidation totale ou Tout doit disparaître...Tel est le mot d'ordre de ces oeuvres saisissantes qui attirèrent spontanément, dans une vie ultérieure, quelques textes en contrepoint d'humeur. 

                                                                                        D.S.