24 mars 2016
QUINZE VUES, QUINZE VOIX à OPPÈDE LE VIEUX, le samedi 16 avril
Le Printemps sans fin des Poètes avec le Scriptorium dans le Luberon.
Dans le cadre du festival « Trace de poète », l’espace culturel « Jardins rêvés » accueillera sur le promontoire d’Oppède le Vieux (Vaucluse) une exposition de photographies originale : 15 œuvres d’un même photographe, Olivier Bastide, mises en résonance avec 15 créations de textes écrits par des poètes appartenant au collectif du Scriptorium ou associés pour la circonstance. On trouvera ici les signatures de Isabelle Alentour, Gérard Boudes, Isabelle Gueydon, André Ughetto, Thérèse Dufresne, Henri Tramoy, Leonor Gnos, Angèle Paoli, Audrey-Laure Drissens, Giacomina, Roland Hadjcoconis, Marie Ginet et Dominique Sorrente.
Les regards d’Olivier Bastide, et sa parole en exergue, croiseront ainsi les mots des scripteurs qui seront tout naturellement venus s’associer à eux. Sera ainsi proposée une double approche poétique pour élargir l’émotion et prolonger la lecture.
Olivier Bastide, poète et ici, avant tout, photographe. Sa palette, c'est le monde ; ses pinceaux, la lumière. Les photographies s'offriront à nous dans leur mystère et leur beauté, comme autant de rêveries poétiques. La nature, la vigne, la mer, les reflets, la lumière et la nuit... Autant de sources d'inspiration pour des textes-sentiers que le public pourra découvrir et méditer dans leur diversité.
L’exposition, ouverte du 25 mars au 17 avril les vendredis, samedis et dimanches, donnera lieu à une lecture publique « en situation » sous la halle d'Oppède-le-Vieux et dans le hall de l’atelier du peintre, Laurent-Xavier Cabrol. Elle entraînera le visiteur dans une balade à travers pays d'enfance, garrigue, forces élémentaires, sur les chemins buissonniers de l'âme. La lecture à plusieurs voix permettra également de découvrir le livre-objet « Accordez on » créé par les scripteurs pour les 15 ans du collectif. En préambule, un moment sera réservé pour une « présence de Ashraf Fayad », dans la continuation de l’action menée par le Scriptorium au théâtre Toursky pour la défense de ce poète condamné et emprisonné en Arabie saoudite.
La rencontre Quinze vues/Quinze voix autour de l’exposition aura lieu le samedi 16 avril 2016 à 15h. Elle s’inscrit dans une journée animée par le Scriptorium qui commencera dès 10h par une Caravane poétique conduite par Marie Ginet, Dominique Sorrente et Olivier Bastide sur thème « A chacun son poète » dans le village médiéval d'Oppède-Le-Vieux, en partenariat avec l’association Pierre sèche en Vaucluse. La caravane sera suivie d’une tablée des poètes ( vivres tirés du sac) et prolongée par la lecture des Quinze vues, quinze voix.
Une journée de pleine poésie à vivre !
Inscription à la Caravane poétique auprès du Scriptorium : poesiescriptorium13@gmail.com ou 0610656566
S.L.
Rappel: L’adhésion annuelle au Scriptorium est de 40 euros par personne et 60 euros pour les couples.
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23 mars 2016
LES IVRES VIVANTS ÉTAIENT EN CONCERT-SPECTACLE LES 18 et 19 MARS à LA CASINA à MARSEILLE
À la Casina, à Marseille, dans un concert-spectacle entièrement inédit, Dominique Sorrente, poète et auteur de micro-fictions a proposé un autre versant, moins connu, de son travail: celui de la chanson. Et il était en bonne compagnie pour cette aventure avec Audrey Gambassi qui a ce qu’on appelle une voix ravissante, délicieuse et Lionel Mazari, poète et comédien expérimenté au timbre grave.
C'est ainsi que le public a pu découvrir, après celui de la médiathèque de Salon de Provence, un concert-spectacle de chansons-poèmes en voix chantée et voix parlée. Ces créations toutes originales ont été écrites et composées par D.Sorrente pour la plupart et également par Lionel Mazari. Elles portent un esprit troubadour, agrémenté de divagations vocales et d'arpèges qui chatouillent volontiers les oreilles.
D.Sorrente
Guitares, guimbarde, harmonica, mots parlés, mots chantés, chacun ici tient son registre. Et le trio fonctionne à merveille. Lionel Mazari affirme une présence scénique grave ou facétieuse, où la gestuelle s'invite volontiers créant un personnage à plusieurs facettes. Audrey Gambassi assure la deuxième voix, avec un subtil sens du contrechant et un bel engagement. Dominique Sorrente tient le cap, entre voix et instruments, égrenant, un à un, ses textes chantés qui sont comme de petits récits de vie, portés par un jeu de guitare sensible et varié.
Audrey Gambassi
Et le public suit le chemin d'une ambiance à une autre. De la Chanson du Dandy à la valse des Ivres vivants (qui donne son nom au groupe), des accents tragiques des Villes Millénaires aux aventures de fables coquines de Compère le Marsouin, on parcourt les émotions, à la faveur des échanges constants entre les chanteurs-interprètes.
Un peu plus d’une heure pour emmener les neurones en balade et partager le jardin des mélodies …
Lionel Mazari
Une vraie fête avec les ingrédients que ce groupe sait mettre en jeu, avec exigence, beaucoup de plaisir et de complicité. C’est le genre de concert-spectacle qui ne court pas les planches.
Pour ces deux soirées, la Casina a joué "à guichets fermés", il est vrai dans une jauge intime (un peu plus de 30 personnes à chaque fois) et tout à fait adaptée. Le maître des lieux, Martin Kimmel, avait su préparer le terrain par son accueil chaleureux.
On attend maintenant de nouvelles occasions de retrouver cet univers intimiste, aux confidences qui ne demandent qu'à être partagées. Et où la saveur des mots et l'humour des formules ne perdent jamais leur droit.
Un événement exaltant avec un trio de troubadours contemporains: Les Ivres-vivants.
Avis aux salles de spectacle et aux particuliers, amateurs de concerts à domicile qui voudraient partager des moments "différents"! Les Ivres vivants sont prêts à débarquer.
Faudra le dire à personne/un peu quand même à tout le monde…Si tout chez moi vous déplaît/touchez-moi…Et l’on attend l’instant, la caresse d’or et le corps à corps des ivres vivants…
Sarah Lalique
contact : Le Scriptorium poesiescriptorium13@gmail.com
ou 0610656566
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15 février 2016
POÈMES EN RÉSONANCE POUR ASHRAF FAYAD, avec ROLAND HADJKOKKONYS
Amnésie de l’être
Quand tu dis, parfois tu meurs
Quand tu meurs sans dire
Tu restes masse
Alors meurs après avoir imaginé
Deux trois choses de la vie
L’époque a beau être sournoise
Elle n’est que reflet
L’époque a beau être reflet
Elle n’ est que sournoise
Ici tu deviendras
Là on t’oubliera
Il est hors normes
Ce moment
Où tu ne pleures plus
Où déjà on t’oublie
Ô être délaissé
Prends nos larmes comme un don
L’hiver sans nom
21 janvier 2016, espace Léo Ferré, théâtre Toursky
ROLAND HADJKOKKONYS
texte et photo
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