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02 mars 2012

Poèmes des Commencements (V) ~ Martial Teboul

 

escalier ocre.jpg

 

 

 

« J’appelle à la croisée de mes routes

une étoile encore serrée dans les miroirs du ciel.

 

Je noue des matins sans rêves

et consens aux alchimies qui m’enferment dans leurs goûts fanés.

 

Pourtant dans mes souvenirs, je ramasse les fumées du soir.

Ma bouche y reconnaît l’odeur de ma terre

avec ses nuées de pluie

et les étoffes rouges d’un soleil défait. »

 


                                                 Martial Teboul

                                    Le chant déraisonnable


01 mars 2012

Poèmes des Commencements (IV)~ Daniel Schmitt

Entre l’Enfance et la Vieillesse


 

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  © Photo Boris Pasmonkov


 


 

Entre l’Enfance et la Vieillesse

J’ai toute ma vie balancé

Je n’ai pas connu la jeunesse

Balle au bond sur la vie lancée

 


 

Je n’ai pas connu l’âge adulte

J’ai fait semblant j’ai composé

Savez-vous ce qui en résulte ?

J’ai tout le monde abusé

 

 

Je n’ai pas connu l’âge mûr

L’Autorité, la sûreté

Je n’ai rencontré que des murs

Auxquels je me suis heurté

  

 

Entre l’Enfance et la Vieillesse

Toute la vie m’en suis conté

Je vous en fais la confidence

À présent que le temps m’est compté.

 


 

Daniel Schmitt

(Le Besace à Poëmes N° 62)

 


Poèmes des Commencements (III) ~ Gérard Boudes


pomme_abeille.jpg


Au commencement était le con

 

  


Au commencement il y a eu, il faut bien le dire 

un con, 

qui a mangé ce qu’il ne fallait pas. 

Depuis, nous sommes sur terre.

 

Mais après Adam, il y eut Albert, sa tignasse, sa relativité

et autres choses encore. 

Et Albert a dit : si les abeilles disparaissent, les hommes n’auront plus que 

quatre ou cinq ans à vivre.

 

Que dire, si nous remplaçons  le mot abeille, par con.

Si les cons disparaissaient,

ça pourrait aller mal pour l’homme.

Tout serait si parfait,

 que l’on pourrait se croire revenu au Jardin d’Eden,

 quand tout a commencé.

 Mais là, y aurait-il du rire ?

Le propre de l’homme aurait disparu !


 Tout serait donc à refaire.



Gérard Boudes