02 mars 2012
Poèmes des Commencements (V) ~ Martial Teboul
« J’appelle à la croisée de mes routes
une étoile encore serrée dans les miroirs du ciel.
Je noue des matins sans rêves
et consens aux alchimies qui m’enferment dans leurs goûts fanés.
Pourtant dans mes souvenirs, je ramasse les fumées du soir.
Ma bouche y reconnaît l’odeur de ma terre
avec ses nuées de pluie
et les étoffes rouges d’un soleil défait. »
Martial Teboul
Le chant déraisonnable
07:51 Publié dans Anthologie Poètes de la Coïncidence, Les feuillets de poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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