01 mars 2012
Poèmes des Commencements (III) ~ Gérard Boudes
Au commencement était le con
Au commencement il y a eu, il faut bien le dire
un con,
qui a mangé ce qu’il ne fallait pas.
Depuis, nous sommes sur terre.
Mais après Adam, il y eut Albert, sa tignasse, sa relativité
et autres choses encore.
Et Albert a dit : si les abeilles disparaissent, les hommes n’auront plus que
quatre ou cinq ans à vivre.
Que dire, si nous remplaçons le mot abeille, par con.
Si les cons disparaissaient,
ça pourrait aller mal pour l’homme.
Tout serait si parfait,
que l’on pourrait se croire revenu au Jardin d’Eden,
quand tout a commencé.
Mais là, y aurait-il du rire ?
Le propre de l’homme aurait disparu !
Tout serait donc à refaire.
Gérard Boudes
11:22 Publié dans Les feuillets de poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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