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Le Scriptorium - Page 67

  • LES IVRES VIVANTS ÉTAIENT EN CONCERT-SPECTACLE  LES 18 et 19 MARS à LA CASINA à MARSEILLE

     

     

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     À la Casina, à Marseille, dans un concert-spectacle entièrement inédit, Dominique Sorrente, poète et auteur de micro-fictions a proposé un autre versant, moins connu, de son travail: celui de la chanson. Et il était en bonne compagnie pour cette aventure avec Audrey Gambassi qui a ce qu’on appelle une voix ravissante, délicieuse et Lionel Mazari, poète et comédien expérimenté au timbre grave.  

     C'est ainsi que le public a pu découvrir, après celui de la médiathèque de Salon de Provence, un concert-spectacle de chansons-poèmes en voix chantée et voix parlée. Ces créations toutes originales ont été écrites et composées par D.Sorrente pour la plupart et également par Lionel Mazari. Elles portent un esprit troubadour, agrémenté de divagations vocales et d'arpèges qui chatouillent volontiers les oreilles.

    00 DSC_0715 D Sorrente guitare barré.jpgD.Sorrente

    Guitares, guimbarde, harmonica, mots parlés, mots chantés, chacun ici tient son registre. Et le trio fonctionne à merveille. Lionel Mazari affirme une présence scénique grave ou facétieuse, où la gestuelle s'invite volontiers créant un personnage à plusieurs facettes. Audrey Gambassi assure la deuxième voix, avec un subtil sens du contrechant et un bel engagement. Dominique Sorrente tient le cap, entre voix et instruments, égrenant, un à un, ses textes chantés qui sont comme de petits récits de vie, portés par un jeu de guitare sensible et varié.

     

    Audrey Gambassi00 DSC_0732 Audrey inspirée.jpg

    Et le public suit le chemin d'une ambiance à une autre. De la Chanson du Dandy à la valse des Ivres vivants (qui donne son nom au groupe), des accents tragiques des Villes Millénaires aux aventures de fables coquines de Compère le Marsouin, on parcourt les émotions, à la faveur des échanges constants entre les chanteurs-interprètes.

     Un peu plus d’une heure pour emmener les neurones en balade et partager le jardin des mélodies …

    00 DSC_0720 Lionel lunaire.jpgLionel Mazari

    Une vraie fête avec les ingrédients que ce groupe sait mettre en jeu, avec exigence, beaucoup de plaisir et de complicité. C’est le genre de concert-spectacle qui ne court pas les planches. 

    Pour ces deux soirées, la Casina a joué "à guichets fermés", il est vrai dans une jauge intime (un peu plus de 30 personnes à chaque fois) et tout à fait adaptée. Le maître des lieux, Martin Kimmel, avait su préparer le terrain par son accueil chaleureux.

     On attend maintenant de nouvelles occasions de retrouver cet univers intimiste, aux confidences qui ne demandent qu'à être partagées. Et où la saveur des mots et l'humour des formules ne perdent jamais leur droit.

    Un événement exaltant avec un trio de troubadours contemporains: Les Ivres-vivants.

     Avis aux salles de spectacle et aux particuliers, amateurs de concerts à domicile qui voudraient partager des moments "différents"! Les Ivres vivants sont prêts à débarquer.

     

     Faudra le dire à personne/un peu quand même à tout le monde…Si tout chez moi vous déplaît/touchez-moi…Et l’on attend l’instant, la caresse d’or et le corps à corps des ivres vivants…

     

                                                                                          Sarah Lalique

     

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    contact : Le Scriptorium   poesiescriptorium13@gmail.com

    ou 0610656566

     

  • Éternelle Jeunesse des Ivres Vivants

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    ll y avait, ce samedi soir, un rendez-vous avec les "ivres vivants". J'ai bien cru m'être trompée encore une fois de date ou d'adresse. La porte cochère du 72, bd Longchamp semblait désespérément close et muette. Elle s'est finalement ouverte sur  un salon d'un autre âge : choisir un lieu, c'est déjà tout un programme. C'était à la Casina à Marseille.

     Il y avait là des dames, beaucoup! Et des hommes, un peu! Un chat assoupi, très vieux avec en travers du museau, un sablier blanc sur fond de pelisse noire . Il ne calculait plus depuis bien longtemps , ni le temps, ni le nombre des convives. Nous avons traversé en procession le jardinet en friche, descendu les marches périlleuses de la "rue du rêve". Le caveau nous a offert ses sièges. Nous nous sommes fait des politesses pour rester près de la sortie… Sait-on jamais? Un monsieur loyal, généreux, affublé d’un micro imaginaire, deux guitares , trois chapeaux sur leur tabouret , une écharpe à la Bruant ...patience. Et puis voici que le trio s'installe.

    Un visage qui s'anime, un sourire suspendu et malicieux, celui du chat d'Alice? Une voix féminine qui nous prend dans ses volutes pour nous mener bien haut. Deux troubadours et leur muse cristalline.

    Ils sont venus nous balader. Le premier Lionel Mazari, vient de la comédie. Il a écrit des ballades à ses heures qui ont traîné au fond d'un tiroir pendant longtemps. Jusqu'à ce quelles rencontrent les chansons-poèmes de Dominique Sorrente. Lui, poète polygraphe, taquinait aussi la chanson, écriture et composition, en secret : "J'ai écrit mes première chansons à 17 ans, en même temps que je composais mes premiers poèmes" avoue-t-il volontiers. La bonne aubaine! La troisième est une voix pure nommée Audrey Gambassi. Elle a rencontré celle de Dominique dans une formation de jazz vocal. Ah, la bonne heure!

    Et voici donc : 25 chansons et textes poétiques issus de ce que la vie peut offrir et reprendre, Mot à mot, de leurs bouches à nos oreilles, des bleus de l'âme à la plus grande douceur , les textes égrènent les aventures des petits bonhommes, effleurent les épaules de femmes , suivent les méandres du fleuve Amazone

    jusqu'aux vertiges des grands précipices. Ce sont deux vies qui se racontent. Friction des voix qui s'entre-mêlent, s'interpellent auxquelles répondent les guitares. Friction des textes les uns chantés, les autres parlés avec pour traits d'union la mise en scène légère, espiègle . À la croisée de ces deux mondes nous avons suivi la musique .

    À travers des tableaux changeants, ils nous ont promenés, taquinés. Dans un doux chahut , ils ont su nous caresser nos oreilles.

     

    La complicité de cette   jeune formation est réjouissante. Ce concert - spectacle est une jolie célébration du vivant et des morts, des naissances et des renaissances... Le temps d'un aller-retour en poésie. Au fond du petit jardin ranimé, nous avons fini en trinquant à l' éternelle ivresse des ivres vivants.

     

                                                                         Anne de CITRE

     

     

     

     

  • JOURNÉE MONDIALE DE LA POÉSIE 2016: EMBARCATION EN BATEAU IVRE à Marseille

                                                  Depuis quand le vent respecte-t-il

                                                     tes règles de circulation ?  (A.Fayad)

     

     Bateau ivre Prado.JPGQui le sait ? Depuis l’année 2000, le 21 mars a été déclaré Journée Mondiale de la Poésie par l’Unesco. Cette déclaration a pour objet d’encourager chaque année les initiatives en faveur de la pratique de la poésie (lecture, écoute, écriture) et plus généralement, de rappeler la dimension éthique de la poésie sous toutes les latitudes et dans toutes ses formes.

     « Chaque poème, tout en étant unique, reflète l’universalité de l’expérience humaine et un désir de créativité qui s’affranchit de toutes les limites et de toutes les frontières, du temps comme de l’espace, affirmant sans cesse que l’humanité forme une seule et même famille. » a déclaré en 2015 Mme Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO.  

    Sur sa rive Nord de la Méditerranée, l’association Le Scriptorium a dans le passé pris plusieurs initiatives, notamment les Rencontres Transcontinentales, pour participer à cette journée et apporter sa contribution, en écho à celles d'autre régions du monde.

    En 2016, dans un contexte international lourd de conflits, de menaces et de crises, nous avons choisi une démarche minuscule mais résolue : témoigner « en situation » sur un promontoire de la plage du Prado à Marseille notre attachement à la poésie et aux valeurs qu’elle véhicule.

    Sans coup d’éclat, ni protocole, mais comme un geste de vigueur, avec le plaisir de mêler éphémère et mémoire,  partager l’insolite, goûter le contretemps...et d'autres humeurs encore...

    Avec aussi le désir de rappeler qu’aujourd’hui dans le monde, on enferme, on persécute, on intimide des poètes pour le seul fait de leurs écrits incontrôlables.

    Et quelle meilleure réponse que de lâcher entre mer et vent les mots irréductibles du poème ?

    Dans la continuation de la soirée de rencontre en faveur d’Ashfar Fayad qui s’est tenue au théâtre Toursky, le 21 janvier, nous invitons ceux qui le souhaitent à se réunir autour de la sculpture d’Amado créée en hommage à Arthur Rimbaud sur la plage du Prado à Marseille.

    La rencontre aura lieu à 18h.

    Lecture sera faite d’extraits du livre de poèmes d’A.Fayad qui vient de paraître aux éditions Le temps des cerises dans la traduction d’Abdelatif Laâbi.

    D’autres voix de poètes viendront se donner à l’air libre pour un moment de partage et ferveur.

    En ce temps-là, Mars s'impatientait...

      

                                                                            Dominique Sorrente

     

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     Le Rendez-vous aura lieu autour de la sculpture d'AMADO "Le Bateau Ivre" , plage du Roucas-Blanc, le 21 mars à 18h.