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Intervalles - Page 4

  • UN AN DÉJÀ… AKIMATSURI 2019 !

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    Après une année un peu folle…

    Bref retour sur la célébration de l'automne… AKIMASTURI 2019, dans les jardins japonais du Parc Borély !

    Parution de quelques uns de nos haïkus, dans le numéro Hors Série # 18 de la Revue Francophone de Haïku "Gong" :

    Gong Hors Série N°18

    Merci à Jean Antonini pour sa gentillesse et le relais !

    pour en savoir plus sur la Revue Gong :

    Revue Francophone de Haïku - Gong

     

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    Suite aux contraintes engendrées par la crise sanitaire… AKIMATSURI 2020 n'aura malheuremsement pas lieu en ce début d'automne… On espère cette fête reportée à une date ultérieure… :

    "En raison de la crise sanitaire due à la Covid-19 et des restrictions du gouvernement sur les évènements réunissant du public, la Ville de Marseille et le Consulat du Japon ont décidé de reporter l’Akimatsuri 9ème édition, la fête de l’automne prévue début octobre 2020, à une date ultérieure l’année prochaine." Consulat général du Japon à Marseille

     

    À très vite, quoiqu'il en soit, contre vents et marées, pour de nouvelles aventures !

     

    et parfois la pluie
    en tourbillons d’automne
    nous accompagne

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    © marionette de Claudine Ross

     

     

     

  • RETOUR D'EXPÉDITION POETIQUE

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    "Homme libre, toujours tu chériras la mer !"   Charles Baudelaire

     

    Voilà, samedi 26 septembre s'est déroulée l'expédition prévue aux Goudes,  une traversée quelque peu différente de celle qui avait été concoctée mais non moins trépidante, contre tous les vents et toutes les marées, escortée par les embruns et un air des plus vivifiants pour les poètes nomades de cette étrange rentrée…
     
    Ils étaient 3, puis 4...à décliner leurs "pratiques de la traversée" du Bateau Ivre au port de Callelongue, en passant par les Goudes pour une halte déjeuner abritée par l'île de Maïre. Marie-Philippe, Emmanuelle, Nicolas et Dominique croisèrent joyeusement leurs poèmes, lectures, textes envoyés par quelques absents, avec une forme d'ivresse salée, véritable antidote contre la litanie des empêchements, des peurs, des fatigues...

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    Partis à 10h30 de Notre Dame de la Garde à dos de coccinelle, les poètes égrénèrent poèmes et discussions animées jusqu'à 17h, en bord de mer, sur un banc public face à l'Esplaï du grand bar improbable des Goudes, dans les faubourgs caillouteux de Callelongue ou à l'ombre des arbres bienveillants, découvrant un poème écrit à plusieurs voix dans la trame du vent et en lisière de houle...

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    Une traversée des plus enthousiasmantes qui fut une vrai leçon de vie commune éphémère en poésie, comme la rêve le Scriptorium depuis vingt ans. 
     
    Ce fut également l'occasion de discuter et de décider de l'esprit des deux prochaines rencontres. 
     
    Le samedi 7 novembre, comme annoncé lors de l'AG,  à partir de 15h, aura lieu un atelier  de "poésie chorus" en comité restreint. Au maximum, deux groupes de 4-5. La plupart des places sont réservées d'ores et déjà. Par retour de mail, vous pouvez vous inscrire sur liste d'attente, en cas de désistement. Cet atelier sera "pilote". Des idées de lieux de retrouvailles / ateliers, sont toujours les bienvenues… Si l'expérience est concluante, nous la renouvellerons ultérieurement avec d'autres membres aussi motivés. 

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    Le samedi 12 décembre, en fin d'après-midi (18h30), est proposée la veillée au coin du feu. En attendant une proposition de cheminée opérationnelle et un espace assez large. Tous à vos relations...
     
    Emmanuelle Sarrouy va continuer dans l'intervalle l'enregistrement des vidéo-poèmes avec ceux qui se manifesteront auprès d'elle. 

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    Le dimanche 11 octobre, Dominique Sorrente donnera une lecture-signature de  son nouveau  livre "A la digue du large" (édition Tipaza, 20 euros) créé avec le peintre Gilles Bourgeade qui présentera ses pastels originaux.
    La rencontre se fera par passages successifs à 16h, 17h30 et 19h dans l'atelier de la relieuse d'art Christine Fabre Bourgeois, au 25 rue d'Estienne d'Orves.
    Sur réservation, soit par mail (poesiescriptorium13@gmail.com), soit par téléphone au:    0491339331         Là aussi, n'attendez pas trop pour réserver.
    Et en plus, c'est une belle occasion supplémentaire de retrouvailles.
     
    Bien sûr, n'oubliez pas d'adhérer au Scriptorium (30 euros, indiivduel et 50 euros couples) si vous ne l'avez pas encore fait. La poste existe encore. Les virements aussi. Et surtout, surtout, apportez vos projets, votre fougue, vos façons de défier le rouge écarlate...
     
    Le pari du Scriptorium, si minime soit-il, est de nous relier, de maintenir et plus encore, stimuler des gestes de création partagée.

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    "Laisse, si tu le peux, tes mains voyager en cet angle du temps
    avec le bateau qui toucha l'horizon",  Georges Seferis
     

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  • QUAND PARLENT LES SIESTEURS (LE SCRIPTORIUM à LA MAGALONE)

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    Samedi 27 juin. C'était à la Magalone, un peu à l'écart du boulevard Michelet, à Marseille, dans le jardin d'une bastide vouée à la musique mais ce jour-là, donnant sa place aux poèmes. Le bruit des moteurs en fond de paysage, la concurrence à peine loyale des cigales, quelques étals d'anniversaires d'enfants... Il y avait comme un parfum de retrouvailles après la méchante pandémie qui nous avait reclus dans nos habitacles isolés. C'était un temps pour ré-apprendre. Des saluts à distance, en habitude forcée, mais aussi le privilège des mots à glisser sous les barrières ou au-dessus pour nous dire qu'on est vivants, qu'on peut ensemble s'allonger, que l'année se finira en douceur...

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    Et le plaisir intact, et plus intense encore d'avoir été interdit, de former un cercle aléatoire, sur plaid, entre poètes et lecteurs pour dessiner des échanges de mots. Si nécessaires, si fragiles.

    Marche et rêve, disait la proposition à partager.

    Chacun y alla de sa voix, de sa mémoire.

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    À chaque texte dit, on s'accorda la reconnaissance des chamallows...ô récompenses enfantines.

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    On écouta, par la voix de Wahiba, Le Clézio parlant de Michaux, dans Vers des Icebergs. Charlotte fit entendre le solo anatomique de Plus grand que moi de Nathalie Fillion (Les Solitaires Intempestifs). Isabelle proposa quelques pages de L'arbre et le temps de Roger Giroux (Eric Pesty édition). Isaliette lut de Roseline Sibylle Une Prairie de poèmes suivi de Les langages infinis (tout juste sorti chez l'Ail des ours). On entendit des poèmes de Lacs sous la langue de Marie Ginet (édition Voix d'encre). Des inédits d'Emmanuelle Sarrouy. Dominique raconta un histoire de méduse et de grand âge.

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    Le chemin de Han Shan, poème chinois du 9ème siècle, fut parcouru en contrepoint.

    Marc Ross fit découvrir De la fuite dans les idées, un extrait de son dernier livre L'ombre mélancolique d'une fleur maladive (édition Le Serpolet).  Walk on the wild side de Lou Reed, fut l'occasion pour Marc-Paul de faire venir de sa mémoire inépuisable quelques Paroles de la nuit sauvage.

     

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    Et la chanson fut appelée à la fête par Marie-Jeanne et par Yolande. Celle de Romain Didier, d'Allain Lepestre Où vont les chevaux quand ils dorment ?. Celle d'Idir, mort le 2 mai 2020, et toujours présent pour que résonnent dans sa voix kabyle Ici et Ailleurs, A vava inouva...

     

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    L'hallilintar de Dominique pouvait y aller de sa ponctuation improvisée pour acheminer les vibrations de syllabes. Comme celles de François Cheng dites par Robert.

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    premier enregistrement de la série de portraits

    Vignettes Vidéo Poétiques

     

    " Laissez-vous aller, allongez-vous, ne résistez pas à l'appel de la sieste, à ce plongeon voluptueux dans le sommeil diurne ! Dormez, rêvez, rompez les amarres avec la rive du quotidien chronométré ! Décidez de votre temps, siestez ! " telle était la promesse tirée d'un essai de Thierry Paquot. Promesse tenue.

     

    Et chacun se laissa aller avec ses mots à la dérive, à la rencontre. Jusqu'au temps de la dispersion.

     

    Trois heures plus tard, il n'y avait plus aucune trace du passage des siesteurs. Seulement ces mots offerts par Supervielle. 

    "Disparais un instant.

    Fais place au paysage"

     

    Le Scriptorium pouvait lever le camp. En pointillé, l'agenda à venir, passé le temps des châteaux de sable.

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