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Le Scriptorium - Page 35

  • TANDIS QUE LA FRANCE FERME BOUTIQUE, LA POÉSIE OUVRE LES VANNES...

     

    Tandis que la France "ferme boutique", le Bateau ivre s'obstine à accueillir de joyeux cris d'enfants... Vous trouverez dans Le journal LA PROVENCE de  ce dimanche 15 mars un article de ma main  "Poésie: courage, ne fuyons pas!"...C'était avant la pandémie, et je persiste et signe...D'une manière ou d'une autre, nous ferons nôtre la parole de Hölderlin (Patmos, 1807):   

    Mais là où est le danger, croît
    Aussi ce qui sauve

     

                     Wo aber Gefahr ist, wächst
                     Das Rettende auch

     

    Rendez-vous au Bateau Ivre, plage du Prado Marseille, le dimanche 22 mars, à 16 heures (sauf contre-ordre officiel).

      

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    LA PROVENCE DIMANCHE 15 MARS.JPG

    DES ENFANTS ESCALADENT LE BATEAU IVRE.jpg

  • AU 62 de la rue SAINTE fut la revue SUD...

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                                                         62 de la rue SAINTE à MARSEILLE

     

     

    Cette porte n'est pas tout à fait comme une autre.

    Elle est située au 62 de la rue Sainte qui remonte de la rue Paradis jusqu'à l'abbaye Saint-Victor. C'est par cette porte qu'on entrait au local de la revue Sud, situé sur la gauche en contrebas. Ce local était une forme de studio à la lumière quasi-inexistante, avec une pièce principale et un coin cuisine.

    C'est là, entre 1983 et 1997, que les membres du Conseil de rédaction de la revue Sud recevaient chaque mercredi après-midi leurs invités ou les gens de passage.

                                                                                    ( ...à suivre)

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    Toute personne qui a des informations sur le sujet est invitée à nous les transmettre pour que nous enrichissions notre rubrique: "Lieux de poésie à Marseille".

  • QUOI QU'IL EN COÛTE et JUSQU'À NOUVEL ORDRE sont dans mon bateau ivre...

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    Aujourd'hui, vendredi 13, jour de chance.

     

    Depuis hier soir et l'allocution présidentielle, j'ai deux nouveaux amis: Quoi qu'il en coûte et Jusqu'à nouvel ordre. Le premier porte à la ceinture une bourse qui frissonne d'aise. Il répète comme un mantra: "Quand on aime, on ne compte plus!". Je sens qu'à la première occasion venue, il va offrir la tournée. Espèces sonnantes et trébuchantes, à vous de jouer!

     

    Le second a un regard pénétrant, un peu insaisissable, qui se confond avec l'horizon. Il dit que le temps n'est pas toujours la vitesse, qu'il peut jouer les prolongations, il dit que le temps n'en sait pas beaucoup plus que nous sur le lendemain. Quand il a envie de rire, il récite le proverbe qu'il a lui-même inventé: " Savoir remettre au lendemain ce qu'on ne peut pas faire avec une seule".

     

    Quoi qu'il en coûte et Jusqu'à nouvel ordre m'ont embarqué sur leur Bateau Ivre. Pas triste, l'expérience ! Ensemble, on écrit des poèmes qu'on se lit à distance réglementaire, avec stricte interdiction de postillonner.

     

    On a hâte de vous accueillir sur notre embarcation de fortune.

     

    Dominique Sorrente