
Au Scriptorium... de Marseille !
Depuis l’enfance, je ne connais pas le Vallon des Auffes. Ni les Catalans. Enfin, je ne connais pas… je connais bien un peu. Comme un touriste.
Un de passage. Il y a peu, je me suis assis dans un cabinet de pédiatrie du boulevard Cieussa ; maintenant, je suis, par intervalles, du quartier.
Mon accent vauclusien me fait immanquablement reconnaître pour quelqu’un du nord, moi qui suis du sud jusqu’à la moelle… mais j’ai vu les amarres des pointus depuis le haut du pont, alors… La dernière fois, c’était dans une maison de jeux municipale. Une curiosité. La prochaine, chez des retraités, peut-être… L’écritoire des poètes est nomade, enraciné dans un périmètre dont l’horizon maritime tranche avec le bitume.
Quelque part, quand je rejoins le Scriptorium, je vais à Marseille, chez Doumé… J’aime ça ! J’attends mon premier pastis sous la Bonne Mère ; mon poème suivra !
Olivier Bastide