EXPOSITION PHOTO - PEINTURE - POÉSIE
&
DÉAMBULATION POÉTIQUE avec DOMINIQUE SORRENTE
En ARLES
le samedi 30 juin 2012 à 18 H 00
à la Galerie L'ART-DIT (4-6, rue de la Roquette)
►►► Plus d'infos sur le blog de Mon ami l'artiste.
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EXPOSITION PHOTO - PEINTURE - POÉSIE
&
DÉAMBULATION POÉTIQUE avec DOMINIQUE SORRENTE
En ARLES
le samedi 30 juin 2012 à 18 H 00
à la Galerie L'ART-DIT (4-6, rue de la Roquette)
►►► Plus d'infos sur le blog de Mon ami l'artiste.
Dans le cadre de Trace de Poète,
LE SCRIPTORIUM
vous convie à une marche poétique
le dimanche 20 mai 2012 à Saumane de Vaucluse (84)
*
La rencontre sera animée par Dominique Sorrente et Olivier Bastide.
*
La pérégrination partira du château à 9H30 et s'achèvera dans le village vers midi après une balade sur piste, chemin et sentier, ponctuée de cinq haltes-lectures. Repas tiré du sac dans la foulée.
« Ensemble, tenir le pas gagné » aurait dit Rimbaud. Nous ferons nôtre ce principe, tout en en connaissant la beauté et la difficulté, et nous irons, selon le mot emprunté à Sade, qui fut ici enfant, « Allons poète, encore un effort...» pour écrire, lire, partager, selon ces prétextes :
À quoi sert de marcher ? et d'où vient que nous sommes de plus en plus nombreux à randonner ?
Donnons-lui la réponse du ralliement des poètes à la cause du pied ! Nous vous espérons nombreux ce 20 mai à Saumane.
Pour une meilleure organisation, merci de nous faire parvenir vos contributions avant le 16 mai, en les adressant à poesiescriptorium13@gmail.com
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Dans le cadre des rencontres de TRACE DE POÈTE,
DOMINIQUE SORRENTE a le plaisir de vous convier
au Château de Saumane (84) à :
À l’occasion de la sortie de C’est bien ici la terre, éditions MLD, Dominique Sorrente propose une lecture–rencontre d’extraits de cette suite poétique, conçue comme une partition en neuf séquences. Jean-Marie Pelt écrit dans sa préface : « Ce livre contient sa part d’inquiétudes légitimes, d’angoisses et de colères parfois, de tendresse et de douce sensualité souvent, et aussi cette conscience, toujours en alerte pour nous faire toucher à l’essentiel ». Fidèle à sa démarche faite d’incessants allers-retours entre parole à l’air libre et traces sur la page, l’auteur de Pays sous les continents (prix Georges Perros, MLD,2009) propose ici avec une ferveur toute particulière une présence voix haute, où se mêlent volontiers les improvisations musicales (guitare, guimbarde, halilitar…) d’un homme-orchestre de notre temps. L’esprit du geste troubadour n’est jamais bien loin de cette aventure-là.
« Il y a un matin
où les grands ciels sont faits pour nous,
où les cailloux avancent avec nos marches,
où se disperse sans regret
ce qu’on ne saura jamais.
Rien
n’effraie plus les souffles qui respirent en passant.
Écoute :
les routes tremblent, même pour les chercheurs d’or,
nos défaites ont faim de nous
plus que nous le croyons,
mais sur ton cou, les colliers se changent un à un,
pour annoncer le jour qui vient, le jour qui tourbillonne,
et ton rire lance sa première salve
en ouvrant grands les rideaux de survie. »
« Bran est un curieux bout de prophète, parfois. Né comme un double dans mon écriture, il n’a cessé de remuer sur les bas - côtés. Pas facile de lui donner un statut, encore moins de lui édifier une statue… Peut-être le trouverez-vous en compagnie d’Alice au pays des Merveilles, du Plume de Michaux, de Mister Bean, pourquoi pas, en train de jouer aux cartes. Mais souvenez-vous qu’il vous changera les règles à chaque donne. D’où le plaisir que vous aurez à le regarder se prendre les pieds dans les tapis volants du langage. Est-ce sa faute, à la fin, s’il a sa chemise au - dehors et ses lacets défaits pour mieux passer sur l’autre trottoir du monde ? »
C’est à cette navigation insolite d’un passager insaisissable, drôle et fantasque, son « inégal alter ego » que Dominique Sorrente nous convie ici. Avec pour armes blanches, un langage déconcertant et des humeurs de plasticien sonore qui font la part belle aux ressources de l’imaginaire. Une occasion inédite de secouer le cocotier et gratter la rouille de nos pensées conformes.
Alors Bran se leva et dit :
« Le temps est venu
de me rasseoir. »
(La Navigationde Bran, périple cinquième)