UA-156555446-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Agenda - Page 17

  • UNE SIESTE POÉTIQUE AU JARDIN DU PHARO, beau défi du 23 juin à Marseille

    Vue sur le port.JPG                                          Anneaux ouverts.JPG

    Pinède Pharo.JPG

     

    Connaissez-vous un lieu et un moment où vous pourrez suivre des yeux des anneaux ouverts, laisser traîner des oreilles nonchalantes, chuchoter des mots à ciel ouvert et même embrasser un pin parasol en toute intimité ?

    Dernière salve avant la dispersion de l'été, le Scriporium invite à partager ces émotions étranges et bien d'autres,  le Samedi 23 juin avec sa SIESTE POÉTIQUE. Elle aura lieu, cette année, au Jardin du Pharo (place Charles Livon). PAF: 5 euros pour les non-adhérents.

    Rendez-vous à 12h (midi) pour un pique-nique  à l’ombre des pins, près du jardin des enfants.

    Nous enchaînerons par un caffé caldo ou freddo (merci pour les bonnes âmes porteuses de thermos).

    Puis viendra vers 13h le moment de la Sieste, attention flottante, paroles chuchotées, découverte de poèmes à faire venir l’été…apportez les textes que vous aimerez partager.

     La rencontre se terminera à 14h30, de façon à ce que ceux et celles qui le souhaitent puissent se rendre à pied à la librairie Saint-Paul (cours d’Estienne D’Orves) où à 15h a lieu une rencontre avec le poète Jean-Pierre Lemaire.

    Cette rencontre sera animée par deux anciens du Scriptorium, Geneviève Liautard et André Ughetto. Et ce sera réjouissant de participer à ce moment avec le poète du        «  Pays derrière les larmes » (Gallimard collection poésie).

     La journée promet d’être douce et ardente.

     Pour raison d'organisation, il est demandé une inscription obligatoire par mail (poesiescriptorium13@gmail.com) avant le mercredi 20 juin.

     Et un peu de Jean-Pierre Lemaire pour éclairer la route :

    « Le matin, les maisons semblent un peu plus hautes,
    debout sur leurs pierres,
    ainsi que les arbres étrangement verts
    sur leurs vieilles racines
    et la mer sombre, rafraîchie,
    sur ses abîmes de mémoire.
    On dirait qu’ils regardent venir le soleil
    promis depuis des siècles
    comme une foule ayant passé
    la nuit dehors pour l’apercevoir.
    Ensuite, au fil des heures,
    chacun se rassoit imperceptiblement,
    ne voit plus que sa rue,
    les galets sur le rivage.
    Qu’arriverait-il 
    si tout le monde osait suivre aujourd’hui
    le soleil levant ?
    La ville deviendrait comme un camp de toile
    et nous marcherions du matin au soir
    sur la pointe des pieds. »

         

                  Jean-Pierre LEMAIRE

     

           ( extrait de FAIRE PLACE, édition Gallimard)

     

    Embrasse l'arbre.JPG

     

  • LE TRIO DES IVRES VIVANTS LANCE SA SAISON 2 au "3013" les 17 et 18 mars

     

    affiche concerts  Les Ivres vivants.jpg

     

     

    Ciel ! Les voilà qui reviennent.

    Après leur saison 1 démarrée en 2016, et une pause pour renouveler entièrement leur répertoire,  ils ont décidé de rempiler. Cela a pris le temps qu’il fallait, un peu plus d’un an. Mais à l’arrivée, les Ivres vivants sont de nouveau sur le pont.

    Avec 21 nouvelles chansons-poèmes…

    Guitare classique et guitare folk, voix chantées, musées ou parlées, alternance des timbres, et toujours cette façon de faire converger le poème et la chanson, comme s’ils ne devaient jamais être séparés.

    Les thèmes sont souvent graves. Après tout, il y est question de sujets aussi tabous que la vie intense, la mort faucheuse, l'enfance, sans oublier les choses de l'amour…Et les voix distillent tour à tour de la mélancolie, de la tendresse, quelques justes colères, et aussi des échappées qui savent jouer aux chansons de marins pur jus ou ou mimer un far-west en déroute.

     Car rien ici ne s’appesantit. Le récital s’ouvre par un swing du mouchoir aux accents manouche, puis il évoque la maison d’enfance, le murmure de mots à l’absente, façon bossa…et c’est à chaque fois une forme de fenêtre redevenue possible sur le monde. Quelque chose qui nous conduit sans trop savoir pourquoi à courir l’un vers l’autre un matin, quand le refrain revient à nos oreilles :

    « Tout ça qui bouge à quoi nous tenons ferme

    Ce bleu, ce rouge, ces couleurs symphonie…

    Tout ça qui tangue, qui fait frissonner l’épiderme,

    Et sur la langue ces mots qui parlent d’infini »

     

    Les chansons de Dominique Sorrente dessinent un univers souvent intimiste, fait d’élégance, d’humour fantasque, de tendresse en rebord du monde. Celles de Lionel Mazari sont imprégnées d’une tonalité grave et prenante, d’une charge dramatique faite de songes et de rêveries ( Des êtres chers sont là qui ne dorment toujours pas ). Les unes et les autres se complètent avec bonheur,  également servies par la voix claire et pénétrante d’Audrey Gambassi dont les modulations font le lien entre les univers des deux poètes.  

    Si « poète est un dur métier » comme le dit une chanson, c’est aussi une chance face aux malheurs rencontrés (la disparition des proches, les massacres des guerres...). Ici, le naturel est de mise aussi bien dans le dispositif scénique que dans les interprétations, la force de conviction des mots n’a qu’un pouvoir : celui de caresser les oreilles pour trouver la bonne vibration.  Pour une saison de plus …

     « Soulevez un peu les montagnes

    Je crois bien qu’elles en rêvent en secret »

    C’est tout le mal qu’on souhaite au trio des Ivres vivants et au public qui les (re)découvrira.

    Réservations: 0625246890 

    Participation aux frais: 8 euros

    Contact: poesiescriptorium13@gmail.com

     

                                           Anne Lofoten

    00 DSC_0253.jpg

                           Les Ivres vivants: Dominique Sorrente, Audrey Gambassi, Lionel Mazari

                                                  © photo: Laurent Marino

  • Au "3013", sortie en fête pour les "Gens comme ça va"

    Samedi 21 octobre 2017

    Les poètes du Scriptorium et Les gens comme ça va se sont retrouvés au 3013 à Marseille entre écriture et lecture… pour penser et dire le monde en poésie

     

    1 IMG_1605 Livre et public.JPG

     

    « Écoutez-le.

    Écoutez le cœur des gens.

    Il est gros
    de beaucoup de mémoires en éclats.

    S’il se laisse écouter,
    c’est qu’il aime sentir une oreille amie
    se poser contre lui, quand vient le soir.

    On ne sait plus bien alors
    qui du cœur ou de l’oreille
    raconte à l’autre la belle histoire sans fin
    avant de s’endormir pour de bon.

    Sans doute faut-il les deux ensemble,
    inséparables compagnons de pulsation,
    pour recoudre l’histoire entière. »

     

    3 LE PUBLIC.JPG

     

    Le 21 octobre dernier, le Scriptorium récidivait pour la seconde fois au 3013 une journée poétique orchestrée en trois temps (atelier/rencontre/scène ouverte) à l’occasion de la sortie du nouveau recueil de poésie de Dominique Sorrente Les gens comme ça va chez Cheyne éditeur.

    Dans l’après-midi, Marie Ginet, aka Ange Gabriele, animait un atelier d’écriture haut en couleurs en écho aux mots du poète. Dans le sillage de la rue passante, du va et vient, du quotidien, il s’agissait de porter son regard sur le monde et les êtres croisés ici ou là. Un atelier pour tous (poètes ou sympathisants) qui donna naissance à des écritures et voix croisées aux personnalités déjà bien affirmées. Un régal pour les oreilles inspirées !

     

    En début de soirée, avec la participation de la librairie L’Odeur du temps, une rencontre animée par Marie Ginet donnait à Dominique Sorrente l’occasion d’exposer devant un public conquis (poètes, amis, curieux) sa démarche poétique et plus précisément la genèse de son dernier recueil. Une rencontre ponctuée de lectures d’extraits par le poète, Marie Ginet et quelques complices du Scriptorium (Leonore Gnos, Juliette Bompard, Sophie Leenknegt, Emmanuelle Sarrouy). Suivie d’une présentation du sono-drame tout juste paru également B comme bran, livre/cd écrit et lu par Dominique Sorrente, et mis en espace sonore par Colette Papilleau et Daniel Vincent.

     

    La soirée s’est joyeusement poursuivie en scène ouverte, verres et pizze, encore une fois animée par la pétillante Marie Ginet, où chacun pouvait lire, déclamer ou slamer ses propres textes ou ceux d’auteurs aimés. Quelques nouvelles voix se sont accordées aux habitués de la discipline pour le plaisir de tous, petits et grands. Il n’y a pas d’âge pour slamer ! Un cercle de poètes plus intime certes que le public du lendemain groupé au stade vélodrome pour le classico OM-PSG, mais rassemblé autour d’une passion commune pour chanter le monde et la joie d’être ensemble.

     

    2 D Sorrente et M Ginet.JPG

    Parce que les poètes et leurs amis n’en ont jamais fini avec le monde, avec les gens comme ça va… Parce qu’ils ont bien l’intention de continuer contre vents et marées… Ils vous invitent à les rejoindre à tout moment, quand vous voulez… et ça ira !

     

    "Les gens comme ça va
    ne sont pas pour autant
    ces porteurs de mine abattue qui grimacent,
    ces faces de six pieds de long ou ces masques
    de cire collante
    prêts pour la parodie.

    Ils découpent la nuit des temps,
    chacun sa manière,
    pour construire son puzzle..."

     

     

    Emmanuelle Sarrouy & les poètes du Scriptorium