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marseille - Page 2

  • Pour ouvrir le Printemps des Poètes «en rires»

     

      Et à part ça…

     

                                                                  à ceux qui vous demanderont

     

     

     

     

    Et à part ça, 

    qu’est-ce que vous faites dans la vie ?...

     

    - Oh dans la vie, vous savez, pas grand-chose, j’ai fait à tout hasard,

    j’aurais peut-être pas dû faire, mais enfin,

    c’est plutôt  en dehors de la vie, tout en dehors, si vous saviez,

    mais là, pas vraiment fait, plutôt défait,

    expérimenté des défaites, votre mine de maintenant en est une,

    par exemple, mais moi, c’est en dehors de la vie,

    pas le petit

    dehors 

    de l’autre côté de la porte et qu’on entend dedans,

    non le vrai, enfin un début de vrai, au-delà même du dehors,

    quand dehors en prend de la graine, celle des oiseaux, par exemple qui sont postés au-dessus de leur cage,

    qu’il ne se retourne plus, dehors,

    pour compter les cailloux,

    si vous saviez le nombre des cailloux,

     

    au dehors du dehors, ça commence à faire loin à vue de nez,

    c’est toujours drôle de tenter « à vue de nez », ça vous met de la brouillade

    dans les sens, ça vous rend perplexe, presque comme vous en ce moment de maintenant,

     

    au dehors du dehors, on va si dehors qu’on en est tout retourné en fait,

    il y aurait comme un retournement, le dehors d’avant

    pas vraiment gaillard, souffreteux, coincé on dirait,

    pas espacé pour deux sous, pour tout dire, trop en dedans,

    le dehors sortirait de ses gonds, dans un état pareil,

    second est le mot, avec le c qui se prononce g, allez savoir pourquoi,

    sans doute justement parce qu’il est dans cet état-là,

    ce con, ça serait pas correct de dire,

     

    à longueur de journées de ces dehors-là, on finit bien

    par perdre une ou deux dents, n’est-ce pas,

    on se met à prendre part à tout ce qu’on ignore, et on mesure le démesuré

    avec un pied à coulisse,

    étrange ce pied qui s’allonge, s’allonge, s’arrondit aussi,

    se rétracte, se dilate,

    souple et centré comme on est dans les coulisses avant de faire la scène,

    dans le dehors à donner son avis,

    comme on fait, à soi tout seul, bande à part,

    et ça peut vous tenir lieu de vie sur l’agenda troué du temps, vous savez,

    chacun ses marottes

     

    et à part ça, vous, Monsieur le banquier, vous,

    mais il n’y a pas de sot métier,

    je vous l’assure,

    qu’est-ce que vous faites dans la vie ?     

     

                                                                  

     

                                                                        Dominique Sorrente,

                              (tiré des Contre-Performances, inédits mars 2009)

     

     

    DSenScène.jpg

     

     

     

    A l'affiche à Marseille, au Théâtre des 3 ACTES,

    le mercredi 4 mars 2009 à 20h30.

     

    (voir rubrique blog Marseille Bateau Ivre)

     

  • Poésie en 3 actes

     

    La poésie entre en scène

     

    au  théâtre des 3 ACT

     

     

    le

     

    Mercredi 4 MARS 2009

     

    à

     

    20h30

     

     

    affiche Sophie Monnier PdP.jpg

     48, rue Barbaroux

    13001 MARSEILLE

    Rens. et réservations : tél. 04 91 42 51 20

    page spectacle sur le site du théâtre

    tarif unique : 10 euros.

     

    *

    Programmation ICI

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  • Retour de Caroline - Sacré et mythologies modernes

     

    Expo - Rencontre autour des oeuvres de l'artiste plasticienne  

    Françoise Semiramoth et des écrits de Françoise Donadieu.

    *

    C'est en ce moment, à Marseille à l'Espace Culture (Canebière, à hauteur

    de la rue de Rome), jusqu'au 5 janvier 2009.

     

    expo2.JPG

     

    L’inauguration du retour de l’exposition «  Sacré et Mythologies modernes »  s’est déroulée le 18 décembre à l’Espace Culture dans une ambiance détendue et chaleureuse. La présidente de l’association Zingha, Thérèse Basse organisatrice de cette manifestation, a présenté la démarche qui a  conduit Françoise Sémiramoth et Françoise Donadieu à associer peinture et écriture : les mots sont nés à partir des tableaux dans un mouvement d’élucidation, qui n’est pas explicitation mais plutôt mise en lumière de ce que l’image suggère du monde intérieur de l’artiste.

     

    Elle a ensuite salué Olivier Rebufa (en résidence à Dakar) dont quelques pièces parmi celles qui ont été montrées pendant le mois précédent à l’hôpital Caroline se trouvent exposées à l’Espace Culture.

    Les grands tableaux, fascinants et énigmatiques, de Françoise Sémiramoth ont suscité beaucoup de questions mais les réponses de l’artiste n’ont pas épuisé le mystère de cette œuvre, pas plus que ne l’ont fait les poèmes qui ne sont pas des  commentaires mais des visions nées de la contemplation des toiles.

     

    Le finissage de l’exposition se fera le 5 janvier en présence de Richard Martin qui donnera souffle et puissance aux textes par la lecture.

     

     

    Pour plus d'infos, cliquer ICI