Ici j’ai décidé de souhaiter bonsoir aux figuiers et aux papillons.
Je laisse à l'embarcadère la honte de l’autre monde.
Il est temps de saisir pleines mains, laisser couler
entre les doigts l’eau de la mer entière.
Les pas se suivent, n’arrivent plus à se ressembler.
Bientôt one ne dessinera plus l’allongement des ombres
pleine chaleur. Dernier geste de craie
avec ses témoins de hasard et ses brasses coulées.
Rien à dire de plus sous le vent.
C’est l’été
qui bascule tout au bout de l’île.
Mais après tout, les chats ébouriffés au bout du quai
savent bien tout cela,
sans écrire de poèmes.
Dominique Sorrente