UA-156555446-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

À LA DIGUE DU LARGE : quand le poète Dominique Sorrente et le peintre Gilles Bourgeade se relient pour le meilleur...retour sur une lecture à l'atelier très réussie

L'un lit l'autre chante.jpeg

Ce dimanche 11 octobre, ils l'ont fait, et bien fait. Par trois fois.

 

La triple rencontre était un bon choix. Audacieux, car il n'est pas (encore?) habituel de sacrifier au rite des réservations dans le monde des poètes et des peintres. Précaution sanitaire oblige, il faudra sans doute changer les habitudes... Payant, parce que les invités ont répondu présents, sont venus à l'étage écouter, voir, partager ces instants "à la Digue du Large". Par trois fois, à 16 heures, 17h30 et 19h, on a ainsi pu découvrir le nouveau livre de Dominique Sorrente et Gilles Bourgeade, édité par Tipaza dans la nouvelle collection Nota Bene.

L'atelier vue sur le cours d'Estienne d'Orves.jpg

Le lieu s'y prêtait, et ce fut pour beaucoup une autre belle découverte. À l'étage du 25 cours d'Estienne d'Orves où Christine Fabre Bourgeois travaille la reliure depuis plus de 20 ans. Un atelier hors du commun, où tentures, papiers, cuirs, œuvres et préparations forment un décor étonnant.

121462853_1019242218542002_5332887667014563508_o.jpg

L'auditoire (autour de 20 personnes à chaque fois) a ainsi pu admirer les Digues créées par Gilles Bourgeade qui étaient exposées en deux formats, ils ont aussi échangé avec les deux artistes lors de la signature. Et ils sont partis en voyage, le temps d'une suite de poèmes. À la baguette, Dominique Sorrente a joué l'homme-orchestre au service du livre ouvert. Mû par une passion obstinée, lui qui fut aussi longtemps professeur n'a pas oublié le plaisir des synthèses, le goût d'éclairer les bouts de réel, en semant ce qu'il faut de fantaisies et d'humour dans son discours pour aller à la rencontre de l'auditoire. Présentation des deux itinéraires, de la rencontre entre les œuvres, des choix de l'éditeur; lecture de tel ou tel poème, extrait du livre ou de carnets en cours; chanson, également, avec la guitare compagne ou l'hallilitar, venus rappeler que les arts sont singuliers mais ne respirent vraiment bien que lorqu'ils se font signe.

quand les livres pleuvent sur la tête .jpeg

Autour de la très grande table de travail où le public s'était installé comme à un repas d'un genre particulier, il y eut une belle énergie communicative. Et l'on put lever les verres à ce temps de poésie prélevé sur les malheurs, empêchements, craintes.

 

La chance voulut que cette rencontre se passât de peu avant l'instauration du couvre-feu.

 

On peut penser que les choses n'en resteront pas là entre le poète, le peintre et la relieuse. Ça sonne comme une fable heureuse...

 

Le livre "À la digue du large" (20 euros) est disponible à l'atelier de Christine Fabre-Bourgeois sur demande, ainsi que les pastels exposés par Gilles Bourgeade dont quelques-uns restent en vente.

 

 

                                          Anne J. Lofoten

 

 

Un monde de reliures.jpg

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel