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Au "3013", sortie en fête pour les "Gens comme ça va"

Samedi 21 octobre 2017

Les poètes du Scriptorium et Les gens comme ça va se sont retrouvés au 3013 à Marseille entre écriture et lecture… pour penser et dire le monde en poésie

 

1 IMG_1605 Livre et public.JPG

 

« Écoutez-le.

Écoutez le cœur des gens.

Il est gros
de beaucoup de mémoires en éclats.

S’il se laisse écouter,
c’est qu’il aime sentir une oreille amie
se poser contre lui, quand vient le soir.

On ne sait plus bien alors
qui du cœur ou de l’oreille
raconte à l’autre la belle histoire sans fin
avant de s’endormir pour de bon.

Sans doute faut-il les deux ensemble,
inséparables compagnons de pulsation,
pour recoudre l’histoire entière. »

 

3 LE PUBLIC.JPG

 

Le 21 octobre dernier, le Scriptorium récidivait pour la seconde fois au 3013 une journée poétique orchestrée en trois temps (atelier/rencontre/scène ouverte) à l’occasion de la sortie du nouveau recueil de poésie de Dominique Sorrente Les gens comme ça va chez Cheyne éditeur.

Dans l’après-midi, Marie Ginet, aka Ange Gabriele, animait un atelier d’écriture haut en couleurs en écho aux mots du poète. Dans le sillage de la rue passante, du va et vient, du quotidien, il s’agissait de porter son regard sur le monde et les êtres croisés ici ou là. Un atelier pour tous (poètes ou sympathisants) qui donna naissance à des écritures et voix croisées aux personnalités déjà bien affirmées. Un régal pour les oreilles inspirées !

 

En début de soirée, avec la participation de la librairie L’Odeur du temps, une rencontre animée par Marie Ginet donnait à Dominique Sorrente l’occasion d’exposer devant un public conquis (poètes, amis, curieux) sa démarche poétique et plus précisément la genèse de son dernier recueil. Une rencontre ponctuée de lectures d’extraits par le poète, Marie Ginet et quelques complices du Scriptorium (Leonore Gnos, Juliette Bompard, Sophie Leenknegt, Emmanuelle Sarrouy). Suivie d’une présentation du sono-drame tout juste paru également B comme bran, livre/cd écrit et lu par Dominique Sorrente, et mis en espace sonore par Colette Papilleau et Daniel Vincent.

 

La soirée s’est joyeusement poursuivie en scène ouverte, verres et pizze, encore une fois animée par la pétillante Marie Ginet, où chacun pouvait lire, déclamer ou slamer ses propres textes ou ceux d’auteurs aimés. Quelques nouvelles voix se sont accordées aux habitués de la discipline pour le plaisir de tous, petits et grands. Il n’y a pas d’âge pour slamer ! Un cercle de poètes plus intime certes que le public du lendemain groupé au stade vélodrome pour le classico OM-PSG, mais rassemblé autour d’une passion commune pour chanter le monde et la joie d’être ensemble.

 

2 D Sorrente et M Ginet.JPG

Parce que les poètes et leurs amis n’en ont jamais fini avec le monde, avec les gens comme ça va… Parce qu’ils ont bien l’intention de continuer contre vents et marées… Ils vous invitent à les rejoindre à tout moment, quand vous voulez… et ça ira !

 

"Les gens comme ça va
ne sont pas pour autant
ces porteurs de mine abattue qui grimacent,
ces faces de six pieds de long ou ces masques
de cire collante
prêts pour la parodie.

Ils découpent la nuit des temps,
chacun sa manière,
pour construire son puzzle..."

 

 

Emmanuelle Sarrouy & les poètes du Scriptorium

 

 

 

 

Commentaires

  • Le feu de décembre

    Te voilà prisonnier dans la cheminée,
    Petit être chaud, qui palpite et grignote son repas de bois.
    Toi le feu, tu ne plais qu’en ton coin,
    Animal domestique, monstre dompté,
    La première conquête de l’homo sapiens.

    Sommes-nous si sûrs de t’avoir soumis ?
    Nous savons tes vengeances et tes colères.
    Et qui sait ?
    Si un jour, tu ne nous dévoreras pas tous,
    Les uns après les autres.

    Alors, devant ta chaleur et ta lumière,
    Je me fais tout petit.

    Tu as bon appétit sur ce tronc résineux,
    Mais je crois redouter, ce confort chaleureux.


    15 décembre 2017
    Gérard Boudes

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