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  • Les doigts désormais invisibles de la pianiste


    podcast

    14ème valse en mi mineur de Chopin

    janvier 2005

     

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    Pianiste discrète, inconnue du public, elle avait fait de sa pratique musicale une ascèse quotidienne, un plaisir gagné.

    Dans son jeune âge, on avait remarqué qu'elle confondait le jour et la nuit. En compagnie de son piano, il en était de même. À Paris comme en Vendée, elle jouait le plus souvent pour un auditoire invisible dans le seul miroir de la musique. Avec cette exigence obstinée qui réclame que la technique pianistique soit toujours au service de l'émotion la plus juste.  

     Monique Le Roux nous a quittés le 29 mars 2015. Elle allait avoir 89 ans.

     À ses élèves, d'une génération à l'autre, qui venaient prendre des cours chez elle, pour un jour ou pour plusieurs années, elle disait:

    "Ne vous demandez pas si vous aimez la musique mais si la musique vous aime".

     

     

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  • JEAN MALRIEU (1915-1976), la juste incandescence

      

    Le samedi 28 mars à 18h

      salle Tempo Sylvabelle,

    71  rue Sylvabelle, Marseille 6°

     

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    Pierre Dhainaut.jpg   LECTURE

               RENCONTRE                      

    avec

    Pierre DHAINAUT

     

     

     

     

     

    animée par Dominique Sorrente, Nicolas Rouzet et Isabelle Pellegrini  

     

      

                                   (Libre participation aux frais)

     

                                                                           *

     

    Je suis dépositaire du secret.

    Mes mains sont vides.

    Ma richesse, c’est d’avoir tenu,

    Possédé, retenu,

    Abandonné.

     

    Il est un temps pour croire.

    Il est un temps éternel pour aimer.

     

                            Jean Malrieu

     

    À l’occasion du Printemps des Poètes 2015 dont le thème est l’Insurrection poétique, l’association Le Scriptorium propose une rencontre-évocation autour du poète Jean Malrieu, poète et fondateur des revues Action poétique (1950-2012) et Sud (1970-1997).

     

    Pour célébrer le centenaire de la naissance du poète du « Château cathare », le Scriptorium accueille un autre poète de juste incandescence,  Pierre Dhainaut, pour qui l’influence de Jean Malrieu a été décisive et qui, après avoir rassemblé l’œuvre du poète de « Préface à l’amour », est devenu son principal biographe. On lui doit notamment l’ouvrage : Jean Malrieu, poète de la présence (édition des Vaneaux, 2007).

     

    Pierre Dhainaut vit à Dunkerque. Son œuvre, ponctuée de nombreux ouvrages, se caractérise par l’alternance entre notations brèves et poèmes plus amples dont l’anthologie « Dans la lumière inachevée » (Mercure de France, 1996) constitue une remarquable porte d’entrée. En avril 2007, un colloque a été organisé à la Sorbonne  sur l'œuvre de Pierre Dhainaut, sous la direction d’Aude Préta de Beaufort et de Jean-Yves Masson. 

     

    Cette soirée du Scriptorium mêlant l‘évocation historique, le témoignage et la lecture de textes nous fera entendre des poèmes de Jean Malrieu et de Pierre Dhainaut, ainsi que des extraits de leur correspondance.

    Elle nous fera découvrir tout un pan de l’histoire de la poésie à Marseille. Une rencontre unique entre deux voix exemplaires de poésie, portées par une même exigence qui se répondent et nous parlent.

     

    Elle sera aussi l’occasion d’interroger la nature de l’engagement des poètes en des temps de trouble.

     

    À la croisée du sud et du nord, une invitation à rencontrer une « parole donnée » : l’insurrection même du poème d’hier et d’aujourd’hui devant le monde.

     

    Quel poème sera la première vague,

    le premier soleil ? Il est notre lieu de conscience,

    nous prenons la relève.

     

    Pierre Dhainaut

     

     

                                                        *

     

    La rencontre sera précédée d'une animation de Dominique Sorrente avec les élèves d'une classe de 6ème  au Collège Jean Malrieu à Marseille.

     

     

            Pour toute information, contacter le: 0650912617                             

    courriel : poesiescriptorium13@gmail.com

     

     

     

     

     

     

     

     

  • QUAND LA REVUE DES ARCHERS écrit NON à plusieurs mains. Lecture - scène ouverte Le Jeudi 12 mars 2015 à 17h30 au Théâtre Toursky

     

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    Dans le cadre du Printemps des Poètes 2015

    sur le thème de l’Insurrection poétique

     

    L’ASSOCIATION DES AMIS DE RICHARD MARTIN

        vous invite à une lecture-rencontre

     consacrée au Numéro 25 de la Revue des Archers

     

    Le Jeudi 12 mars 2015 à 17h30

    au Théâtre Toursky (Petit Toursky)

     

    Lecture - scène ouverte

    et rencontre avec les auteurs présents  

    verre de l’amitié pour saluer l’événement

     

          QUAND LA REVUE DES ARCHERS

            écrit NON à plusieurs mains

     

     

     

    La Revue des Archers vous sera envoyée contre règlement à l’ordre des Editions Titanic Toursky (abonnement 2 numéros : 25 euros ou 15 euros l’unité).

    Revue des Archers

    16 promenade Léo Ferré

    13003 Marseille

    Pour tout contact courriel: revuedesarchers@gmail.com

     

    Disponible en permanence au théâtre Toursky à Marseille, sa diffusion est assurée par Difpop : T :0143620807

     

    LA REVUE DES ARCHERS, pour en savoir plus…

     

    La revue des Archers avance. D’un pas continu, alerte, multiforme. Treize ans de route…

    Pour sa livraison 25, elle a relevé le pari lancé par le Printemps des Poètes 2015 de faire vivre « l’Insurrection poétique ». Et pour cela, elle a choisi d’écrire NON à plusieurs mains, comme un palindrome ouvert à tous les vents.

     

    La quatrième de couverture cite Pasolini :

     « Et aujourd’hui, je vous dirai

    qu’il ne s’agit pas seulement de s’engager

    en écrivant, mais en vivant :

    il faut résister par le scandale

    et dans la rage, plus que jamais… »

     

    Vaste projet que ce numéro foisonnant anime de belle manière. Du « debout les morts » (Jacques Lovichi) à Vedere Napoli e poi (Françoise Donadieu), on découvre ici 27 contributions inédites : des textes qui réveillent, émeuvent, zèbrent le réel, court-circuitent les conformismes, disent des paroles en révolte face à des situations incongrues ou insupportables. Et tout cela, sans jamais concéder aux facilités des seuls « bons sentiments » qui, s’ils protègent de la pollution des cynismes contemporains, ne sont jamais à eux seuls le gage de textes denses.

     

    Lorsque Jean-Pierre Cramoisan dans un long argumentaire nourri déclare « Merde à Duchamp », il fait trace d’écriture, tout autant mais d’une autre manière que l’Etonnamment ici de Denise Desautels, les Maudites de Joëlle Gardes, ou encore cette émouvante suite Du jour au lendemain qu’Yves Broussard a rappelée de ses heures algériennes.

     

    « Les loups » d’Hamid Tibouchi ont ouvert nos portes et se promènent dans nos intérieurs. Bien des poèmes et proses réunis dans ce numéro en attestent. Mais il y a aussi cet envers, ce rebond, symbolisé par le Rêve d’Archer catapulté par Emmanuelle Sarrouy pour nous tenir en éveil :

    « Nous étions des centaines

    Nous étions des milliers

    Legolas, Sagittaires

    Et autres figures légendaires

    Au cœur des vastes plaines lunaires

    À lancer inlassablement

    Nos flèches incandescentes

    Et rien, non rien, ne pouvait nous résister… »

     

    Ici, les résistances ne sont pas des mots empêtrés. Elles sont au travail de l’intime, lucide, fervent, partagé. C’est de ce nécessaire balancement entre le lyrisme insistant et les cortèges de refus que la condition poétique se modèle. Notre époque porte ce tempo-là au cœur, et les récentes déflagrations de janvier le montrent à leur tour. Et c’est l’honneur et la dignité des écrivains qui ont ici livré leurs textes que de ne pas esquiver ce défi du véritable engagement qui ne sera jamais un cri de meute. Henri-Frédéric Blanc le signe dans son éditorial : « Il y a de nouvelles choses à chanter mais quand même, oui, notre refrain sera un grand NON ».

     

    Et le chat vigilant qui figure sur la couverture de ce numéro 25 ne semble pas le démentir.

     

                                                               Dominique Sorrente