© Photo Claude Chuzel
On se souvient
Des ailes repliées
Qui résistent à la musique implacable
On se souvient
De la joie vive
Collée à l’avers du mouvement
On se souvient
Du corps épuisé
À l’heure silencieuse
On se souvient
De l’évidence d’un mot
Appelé par le regard de l’autre
On se souvient
De l’étonnement
Du geste juste
Jailli de l’étincelle
à la brisure de l’instant
Danse de l’âme
Audace du cœur
Intensité du chemin
Geneviève Bertrand